Il n’y a rien dans ma vie qui montre que je suis moche intérieurement
D’où nous vient cette fascination universelle pour les faits divers ? Une femme en fourrure fait irruption sur le plateau. Elle semble perdue. Dans la pénombre, un homme l’observe et la détaille. Un enquêteur ? Un amant ? Ou un meurtrier potentiel qui piste sa proie ? Dans cette pièce qui brouille les pistes comme les codes du polar, qui trouble nos perceptions de la façon la plus énigmatique, nombre de questions restent en suspens.
Une bassine en zinc pouvant contenir un corps. Une scie, un gigot surgelé, un pied de biche ou une tapette à mouche. Une petite salle de bain. Une femme à la recherche de son identité. Un crâne fracassé… Indices obscurs, pièces à conviction mystérieuses, armes du crime potentiel, la compagnie Gare Centrale fouille les bribes des souvenirs de cette femme et décèle, dans une ambiance de roman noir, ce qui se niche dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Qui est-elle ?