Cie Wootz

Les Bretteurs à Gages sont une compagnie théâtrale réunissant plusieurs artistes qui ont en commun un certain goût pour la chorégraphie de combat ! Cette discipline reprend toutes les techniques permettant de créer une scène où la violence entre en jeu. Des gifles aux coups de poings en passant par des duels à l\\\’épée, nous mettons en place tout notre savoir et notre expérience au service de l\\\’histoire. Notre travail comprend à la fois l\\\’approche corporelle, l’entraînement et la formation en divers arts martiaux, ainsi que le développement de la dramaturgie du combat et le training d\\\’acteur, le tout dans une approche sensible. En tant que chorégraphes ou comédiens, nous avons prêté notre concours dans plusieurs spectacles au Théâtre Royal du Parc, à l\\\’Abbaye de Villers-la-Ville, au Théâtre des Martyrs, … Nos compétences d\\\’enseignants et notre goût de la transmission nous ont permis de développer également des stages à l\\\’adresse de jeunes et d\\\’adultes issus de différents horizons. Différentes structures ont ainsi pu bénéficier de notre expérience : plusieurs académies, le Lycée Martin 5, le Wolubilis, le Théâtre de l’Ancre,le théâtre des 4 mains, l’AKDT, l’ACTH ainsi que la compagnie « True Edge » à Londres en septembre 2018

Mais ce qui nous anime avant tout est de pouvoir créer nos propres spectacles. Nous avons commencé par « D\\\’estoc et de taille », cabaret déjanté détricotant les clichés du cape et d\\\’épée ; pour enchaîner quelques années plus tard avec « WAVE » qui fut sélectionné pour les RTJP en 2019. Mis en scène par Vincent Vanderbeeken, ce spectacle a posé un jalon important dans l’histoire de la compagnie. Le combat chorégraphié n’était plus au centre du propos ; mais bien la question de la violence de la société, celle qu’on inflige à soi, aux autres, consciemment ou non. Nos actions ont un impact souvent au-delà de l’acte en lui-même. Ce qui nous renvoie à notre responsabilité. Comment une action peut bouleverser de manière directe ou indirecte toute une structure familiale, personnelle, … ? Mettre nos connaissances sur l’acte violent autour de ce questionnement sociétal faisait tout à coup sens pour nous.