Au pied du mur
© Nicolas Bomal
« Moi, ce qui me fait vivre, c’est qu’il y ait une fin, un bout, ça me fait flipper bien sûr, mais en même temps ça me fait vivre de savoir que je vais crever un jour… »
« — Y’a comme un mur
— Que faites-vous ?
— Rien
— Que faites-vous ?
— Rien
— Faites quelque chose
— Je prends un pinceau et je trace des lignes de fuite… »
« L’autre jour ma fille de douze ans me prend tendrement dans les bras et me dit ma petite maman je t’aime puis elle se recule et me demande candidement : tiens, dans le fond, papa et toi, vous voulez être enterrés ou incinérés…? »