Indiens
… Et il a disparu.
Edouard a disparu.
Il n’est pas mort.
Il a disparu. Disparu. Dans le vrai sens du mot disparaître.
Un jour il était là, et le lendemain, il n’était plus là.
Il a disparu et depuis 40 ans, on n’a plus eu de ses nouvelles.
J’ai calculé que si mon grand-père a marché 5 kms par jour depuis 40 ans, il a fait le tour de la terre. Et aujourd’hui, il est probablement en France, à Paris, sans doute au 3ème étage de la tour Eiffel qui, comme lui, est toujours debout. De là-haut, il regarde tout la route parcourue et le chemin qui lui reste à parcourir pour retrouver la rue du méridien à Schaerbeek, au nord de Bruxelles…
« Indiens », c’est une histoire d’amitié entre un grand-père et son petit-fils, une histoire de peaux-rouges qui ne marcheront jamais dans la file indienne.
« Indiens », c’est une histoire qui croit en la bonté, en la singularité de la vie, une histoire où l’optimisme et la jubilation sont les moteurs du récit.
Une histoire qui voyage de Schaerbeek à la Californie, de l’enfance à la vieillesse, du silence à la musique, de l’éphémère à l’éternité…