Jojo au bord du monde

RAFISTOLE-37 © Valérie Burton

Jojo au bord du monde c’est l’histoire d’un jeune ado, un « Solo Boy » sur son bout de trottoir. Ses parents ont gagné un voyage pour deux et sont partis, le laissant seul. Apparaît Anita, la bonne fée des temps modernes, qui confie sa vielle mère (Mémé Jilette) à Jojo, le temps d’aller soigner sa déprime et de boire un petit coup chez les frères Demal.
Mais Jojo perd Mémé… C’est en la cherchant à travers la forêt de la Grande Peur et jusque dans son propre cœur qu’il découvrira l’essence même de la vie : la mort, l’amitié et l’amour.

 

Un texte de Stéphane Jaubertie sur l’enfance, la mémoire et la solitude à travers une rencontre intergénérationnelle.

Premières représentations en 2015…

 

 

Jilette : T’es solo boy ?
Jojo : Implacable. A tel point que quand j’étais jeune il y avait quelque-chose en moi qui voulait mourir.
Jilette : Ah oui ?
Jojo : Disparaître dans une petite fumée, si fine que mes parents n’y auraient vu que du feu. Je serais devenu invisible aux yeux du monde et ça n’aurait rien changé. Pour personne. C’était pas les années les plus faciles, croyez-moi. Et un matin, c’est elle qui m’a ouvert les yeux.
Jilete : Qui ?
Jojo : La maturité. Elle a changé ma vie. Elle m’a fait comprendre que même pour les plus seuls des plus seuls, il y a toujours un avenir. Pas la peine de se faire couler du mauvais sang ! Je les aurai un jour les copains pour faire le foot et les copines pour faire l’amour ! Il suffit d’attendre. Tout est là.

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