La question du devoir

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Dans le cadre d’un aménagement de fin de peine, Alexandra, la quarantaine, a accepté d’effectuer un travail d’intérêt général à destination des élèves de secondaire. Ayant elle-même beaucoup dessiné dans sa jeunesse, elle décide de  proposer un atelier pochoirs. C’est ici que tout commence, Alex fait irruption dans la classe accompagnée de son assistant social, Stan Davoni.

Elle n’est pas dans son élément et cherche ses marques. Cette arrivée imprévue perturbe le début du cours. L’enseignant, préalablement prévenu, met sa classe à disposition.

La jeune femme commence par demander aux élèves de faire une grande table centrale, de pousser les bancs pour bousculer cet espace trop « scolaire ».

Tout en se présentant et en installant le matériel nécessaire à son atelier, au détour d’une anecdote, toujours par petites touches, Alex se raconte. Elle partage  ses envies, ses passions, ses colères.

On comprend qu’elle s’est retrouvée en prison suite à un engagement sur un parcours militant qui  l’a amenée à poser des actes condamnables.

Excessive, révoltée, à fleur de peau, elle dépasse parfois les limites imposées par le dispositif d’aménagement de fin de peine. Stan, son assistant social,  la recadre à  plusieurs reprises.

L’atelier n’aura finalement jamais lieu, tant Alex a de choses à raconter, de questionnements à partager! Pourquoi on s’engage ? Pour qui on s’engage ? La fin justifie-t-elle les moyens ?

 

Toutes ces questions, et bien d’autres relatives à l’engagement, seront discutées avec les élèves, l’atelier pochoir qui n’aura donc jamais lieu se transformera en discussion philosophique.

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