La Tempête
Exilé depuis douze ans sur une île déserte, Prospéro, ex-duc de Milan et magicien à la rare puissance, prépare sa vengeance. Il entend recouvrir son honneur et assurer l’avenir de son unique fille, Miranda. Quand une tempête jette ses ennemis sur les rives de son île, Prospéro sait qu’il a en main toutes les cartes pour accomplir son projet et anéantir ceux qui l’ont banni et humilié. Cependant, le doute l’envahit et il s’aventure presque malgré lui sur le chemin de la réconciliation.
Une fable simplifiée pour une forme chorale plus complexe et maîtrisée encore. Un chœur narrateur mais aussi bruiteur et chanteur et des solistes interprétants onze rôles à cinq. Pour ce grand classique, pas de pincettes ormis celles qui servent à accrocher les costumes (des serviettes de bain) au décor (un fil d’étendage). Une histoire qui se concentre sur la responsabilité des pères quand ils transmettent la haine en héritage à leur enfants. Un questionnement sur le nécessaire travail de mémoire qui accompagne très souvent le pardon. Une histoire d’amour à l’Elisabethaine avec prince et duchesse, une histoire de pouvoir avec esclaves et bouffons, une histoire d’Homme en somme.