Le Bureau des histoires…

Le Bureau des histoires... © A compléter

(D’après les albums des auteurs américains : Il neige de Uri Shulevitz, Un train passe de Donald Crews, Dans la forêt de Mary Hall Ets, Donald has a difficulty de Peter Neumeyer, Bonsoir lune de Margaret Wise Brown)

Un salon vide, avec juste un piano, une petite table et un téléphone en bakélite. Sur les murs de papier peint au motif noir et blanc, on devine les traces de tableaux qui ont été suspendus là, il y a des années, et aussi l’emplacement d’une ancienne cheminée. Une fenêtre ouvre sur la nuit qui tombe.
Quatre personnages se retrouvent dans ce « Bureau » hors du temps pour accomplir une tâche de la plus haute importance : celle de répondre aux appels pressants de personnes en demande d’histoires-avant-d’aller-dormir… « Et qui a dit qu’à notre époque, on n’avait plus besoin d’histoires ! » s’exclame un des personnages.
Avec pour toute palette chromatique le NOIR et le BLANC, le Théâtre du Tilleul plonge et nous entraîne dans cet univers de fantaisie et d’humour qu’il affectionne. Et des silhouettes inattendues apparaissent sur les écrans les plus divers, se mêlant au cinéma d’animation. On voyage du plus blanc au plus noir, de la neige à la nuit, en passant par le clair-obscur.
Après les ombres géantes de la forêt de Fifi et les silhouettes translucides des Mariés de la tour Eiffel, le Théâtre du Tilleul revient à ses premières amours : un spectacle d’ombres et de musique où comédiens, régisseur et musicien, eux-mêmes personnages d’un petit théâtre imaginaire, racontent de drôles d’histoires aux drôles d’enfants que nous sommes…

Le Bureau des Histoires… est peut-être avant tout un hommage au livre pour enfants : celui qu’on lit le soir avant de s’endormir, celui qu’on réclame dix fois, cent fois, tant de fois qu’on finit par en connaître par cœur chaque image et chaque mot, celui qui est tout usé tant on l’a traîné avec soi tel un vieux doudou, celui qui nous faisait un peu peur mais qu’on aimait bien quand même… celui dont on se souvient avec tendresse, une fois devenu adulte.
Ce sont les albums d’auteurs américains et leurs merveilleux « Bedtime Stories » qui forment le répertoire du Bureau étrange mis en scène par le Théâtre du Tilleul. (On retrouvera les célèbres Bonsoir lune de Margaret Wise Brown et Il neige de Uri Shulevitz, ainsi que d’autres albums remarquables mais épuisés ou encore jamais traduits.)

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