The Soft Parade

TSP#PHOTOa9 © Anna Solomin

Qu’est-ce que cette idée de révolte ? Ce sentiment d’indignation, cette attitude de refus d’obéir, de se soumettre ? D’où vient-il ? Est-il présent en chacun·e de nous ? Lorsque nous nous sommes interrogé·es réciproquement sur nos adolescences, nous nous sommes rendus compte qu’un sentiment de révolte se logeait au sein de notre corps et de notre microcosme. C’est donc peut-être d’abord une révolution personnelle qui s’opère dans un rapport à l’autre, au sein d’un groupe ou d’une société. Exister est-ce résister ? Nous ne choisissons pas où l’on grandit, nous ne choisissons pas jusqu’à notre orientation sexuelle, notre religion, notre genre, notre classe, notre héritage. Notre point de vue est situé socialement et nous nous interrogeons sur ses significations politiques.

L’insoumission semble se mettre en place dans le creux d’une éducation, celle que l’on reçoit de l’environnement qui nous voit grandir. La dissidence devient le moyen d’expression d’une jeunesse éclatante d’espoir. Jamais il nous a semblé aussi vital de se poser ces questions, de creuser la terre pour retrouver les racines de notre société.

SYNOPSIS

Frankie et Adel se retrouvent comme chaque soir sur l’aire de jeu de leur quartier. Mais ce soir, c’est différent : demain matin, l’aire de jeu va être détruite. Tout va disparaître pour laisser place à un centre commercial. Alors pour Frankie, c’est maintenant ou jamais, il faut qu’elle parle à Adel. Et ce qu’elle doit lui dire à Adel c’est que… Nous sommes dans un tourbillon nocturne, une douce parade où les rêves nous animent et les souvenirs nous échappent. Alors on tente de saisir le monde qui nous guette et on prend encore un peu le temps de saisir la magie du moment, avant l’aube.

Comme une ode à la jeunesse d’hier, d’aujourd’hui et de demain. The Soft Parade est un projet à destination du jeune public.

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