Tria Fata
La relation intrigante entre une marionnette et son créateur/manipulateur, au goût de liberté et d’indépendance.
Elle est marionnettiste, il est musicien, et dans leur cabaret, ne se jouent rien de moins que la vie et la mort. Une vieille dame, dont l’heure est venue avec celle du spectacle, déploie en accéléré le panorama de son existence. Des grandes étapes d’une vie aux rites de passage, c’est un peu l’histoire d’une femme qui se dérobe, avec ses rires et ses larmes. Sur cette scène où les ls de la vie sont tissés, déroulés, rompus, la marionnette incarne plus que jamais un symbole universel d’humanité.
Le travail de La Pendue s’oriente selon deux axes divergents et complémentaires, un axe traditionnel, centré sur la marionnette à gaine et un axe contemporain recourant à de nombreuses techniques (marionnettes à ls, portées, ombres et autres encore non répertoriées). C’est en tant que symbole universel d’humanité que La Pendue désire porter la marionnette.