Ursi
Rêverie surréaliste d’un voyage intérieur,
Qu’il dure une seconde, une heure, une saison d’hibernation
De temps en temps, passer de l’autre côté de la lumière
Pour aller rejoindre sa tanière
Où l’on guette malgré tout le son de la corne de brume
Annonciateur d’un possible retour.
Qui es-tu, toi, l’ours qui m’habite.
L’ours fureur, l’ours douceur.
L’ours révolte, l’ours câlin.
Une femme ours se désarme devant nous.
Emmenant avec elle ses doutes, ses folies, ses peurs et ses ennuis.
Et puis la vie revient, comme un printemps après la neige,
après la grotte et sa rassurante et affolante obscurité.
Ce n’était qu’un voyage d’une seconde, d’une heure, d’une saison.